J'inscrivais pas très loin de ce "fleuve"
J'inscrivais pas très loin de ce "fleuve" quelques souvenirs d'écluses, torturés, rouillés, par les flots qui parcourent cette plaine ébène.Ici j'étais serein, reniant les conquêtes de l'aval, me reposant en amont dégustant d'autres pistes, d'autres voies littéraires . J'inscrivais donc ce silence, en mes absences pour ceux qui connaissent mon bruit . Ou l'art commence la pensée disparaît. Sur un mur, sans hasard, un alignement esthétique où subsiste encore et toujours la peur de créer, projections hésitantes qui décryptent l'inutile.Je prie donc pour lieu de réflexions, afin de raffermir mon esprit, un jardin énigmatique pour de nouvelles tentatives d'effleurements créatifs. J'inscrirais les horaires tout au fond de ma poche ... revolver... d'une voie ferroviaire lointaine qui pourtant résonne dans les balastres de mon esprit tout près d'ici. J'interpreterais la voie ferrée, cette signalétique de panneaux affrontant le réseau,une bataille "duraille"... d'un "tacatac" des jonctions qui bercent l'aventurier.J'écris à la hâte, je croque sur un calepin, les détails du periple d'un chemin de fer, dessinant sur la vitre embuée le parcours initiatique de la solitude du voyageur.
A poupounette garde-barrière