jipécé

Je vous file un tuyau...!? une actualité qui écluse les méandres des sondages immédiats. Ce quotidien créateur en eaux troubles, cette création sur le chemin de halage, sur les berges reconstruites... Un spasme créatif...! Les maux qui endurent la pesante grammaire d'un hématome. j'ai passé un pacte avec l'homme bleu...? le Sérial killer du bloc opératoire.:" les rides sont les cicatrices de l'ame" E Herriot .  Je plaisante... Donc voilà, c'est l'attente, le récit d'une cale sèche, d'une avarie qui réparée attend la bonne marée pour reprendre les flots. la capitainerie m'informe par radio que le 16/10 il y aurait une forte probabilité pour reprendre la mer, larguant la bite d'amarrage pour d'autres messageries maritimes

bien à vous

post- scrotum: de père inné , le capitaine Crochet dit:" JIPECE partout"

A mes Chiffloteries, mes éternelles certitudes inscrites sur le calepin avec l'elastique qui referme le contenu, le referme sur les petits carreaux bleutés, oui les Chiffloteries qui s'écoulent tout au long de cette journée si particulière, si éphémère. Je revois nos conversations passionnées pour le théâtre que nous décrivions vrai et juste, celui qui essuie la larme du partenaire, celui qui tient la main du camarade blessé, les Chiffloteries avec toi mon ami, nos embardées de bistrot à reboire le monde sans tacher la nappe, tes grimaces dignes d'être à l'affiche du théâtre de la gaieté, ne Chifflotons pas, tu étais un comédien " nez".

Ces Chiffloteries me manqueront, homme de théâtre que j'ai croisé dans un jardin, homme tout court que j'ai apprécié. Au delà de notre décor... Jean-Claude tu m'as communiqué quelques avant scènes , d'histoires de l'autre coté du rideau. Merci pour tout cela                                   A mon ami Jean-Claude CHIFFLOT

" Impose ta chance, sert ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s'habitueront"    René Char

Mai 2012. Palinges. Expo " L'itinéraire d'une escale"

L'itinéraire ne fait plus escale...!? la berge s'en est remise, laissant la place à l'ardente nature qui convoite sans raison apparente...la zone. l'expo a replié ses caisses, laissant les traces pour chacun, laissant d'autres rêves en suspend, l'art de toute façon doit tendre des pièges, je remercie sincèrement ceux qui ont oeuvré à cette expo, pour qu'elle puisse "naviguer" en toute émotion, à la propriétaire des lieux Mme Corinne Calard qui a accepté ce projet aboutissant sur ces trois semaines d'escale; merci pour tout

a bientôt 

Mes étreintes particulières à ceux que j'aime, que je laisse sans rendez-vous, sans bisous, ma pudeur carnassière. Je n'avance pas je domestique la peur. A ceux qui connaissent mon bruit, ce bruit de moteur pétaradant, grochonnant, une écriture "d'imaginerie", de culture non cultivée, d'innondation des yeux ?!... je fais des ricochets, des blagues qui métamorphosent des phrases non terminées, des mots qui virevoltent contre les néons, comme des moustiques en des mathématiques littéraires, laissons l'enfant absolument!! Des marques esthétiques? des traces acoustiques? des signatures épidermiques? écritures d'histoires où l'on se mesure à ce qui existe déjà. essayer d'autres latitudes, atelier au milieu des friches avec encore les structures si peu dociles, à présenter avec ce corps qui tremble, sensations d'un rapport, d'une conjugaison à l'itinéraire d'une escale.

Bien à vous, à bientôt pour l'expo.

Les tableaux,univers poëtique à la démarche perverse,une ballade, un document décrypté.Je n'ai pas assez d'éléments pour traduire cette visite.Le contraste devient l'indisciple, un autre versant, une autre image.L'approche sans doute bientôt d'histoires qui se dérouleront sur "écrans".Cela implique d'autres synopsis, d'autres envies,passer à un nouvel acte.Il y a certains détails, d'autres pensées, d'autres destins...A peine remarqués.C'est cela la création, cet instant de doute dans le désordre,enfin je tente! Allez savoir de quelle couleur est la solution? A tout autre fabriqueur de machines absurdes, d'insolites nouvelles qui manivellent le temps, les souvenirs de "mécano" un peu dingues... qui manipulent des ingrédients dangereux, des bidons éventrés dégoulinant sur des toiles trop blanches. Des dérapages sur les petits carnets à idées,destinant les croquis et autres métronomes à l'audace d'en exister la pratique.Peut-etre et encore, par le corps et par la fenêtre j'irais regarder quelques efforts, quelques fièvres, comme un adolescent si je le sens.Ces images où l'enfance du début à la fin défilent avec un milieu pour toujours, pas d'infidélité du possible.Jardin avec bac à sable,ricochets,parfum de confiture et morceaux de zan, c'est entre-deux qu'il faut composer,inventer, réaliser avec de l'encre sur les doigts. C'est l'idée d'une tentative pour l'itinéraire d'une escale.

C'est une particule, un cycle intransigeant, une tourmente de mots aggraffés à ce "tableau"; une multiplication de solitudes face aux éléments, régulant la piste d' horizon .Les systèmes de contraintes multipliés décident du futur de l'oeuvre, graphisme, mise en scène impétueuse d'une obscurité, d'une époque, une idée. La récupération immédiate d'un instant, d'une photo et ses dérives. Un créateur désoeuvré, un homme soucieux, avec cette pompe aspirante de l'immaginaire, une écriture, un trace.